20 janvier 2007
Le CNRS, l'Islam, le professeur et le ministre...
Lu dans Le monde d'aujourd'hui (dépèche Reuters), le professeur de philosophie qui avait publié une tribune critique sur l'Islam et qui depuis avait été placé sous protection judiciaire vient d'être intégré au CNRS par décision du ministre. Et il a précisé:
Je pourrai continuer à être essayiste, à développer mes recherches sans être dans une sorte de simili-retraite
Ouaaahhhhh.... je ne savais pas que mon employeur servait de refuge pour enseignants du secondaire menacés. Visiblement les conditions d'accès sont assez particulières (décision discrétionnaire du ministre) mais visiblement ca le fait... Ca c'est de la modernisation de l'Etat!
Ce que j'aimerais bien savoir, c'est si le nouveau pensionnaire sera soumis aux mêmes exigences de productivité que le reste du personnel. J'ai quand même un peu de mal à imaginer qu'un poste d'essayiste payé par le CNRS soit la seule manière d'employer un enseignant dans l'éducation nationale. Entre les centres de documentation, le centre d'enseignement à distance, la formation continue des enseignants et tutti quanti, le mammouth ne manque pas d'opportunités. Drôle de manière d'encourager la valeur travail... je serais curieux de savoir qui a avalé cette couleuvre sans piper mot.
Bref, tout ca fait un peu bananier à mon gout. C'est surement le signe que je m'américanise en profondeur... je savais bien que je n'aurais pas du recommencer à boire du Coca-Cola.
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