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After a year in Boston, entering an happy Apocalypse
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21 août 2008

Espérances noyées...

Comme d'hab, les opinions exprimées dans cette rubrique ne sont pas les miennes. Dans le cas présent, c'est assez flagrant je crois . Vous avez récemment lu dans ces pages l'analyse brillante que P. fait du rapport Schwartz. Et lorsque je dis brillante, je le pense sincèrement. D'où me vient cette soudaine lassitude à la lecture de ces propositions, rapports et contre-rapports, qui semblent me donner un avant-goût de notre insondable incapacité à changer quoi que ce soit à notre monde ? Peut-être un philosophe avisé me dira que je ne fais que prendre conscience du déterminisme historique. Le plus important ne serait-il finalement que les décolletés des jolies filles que l'on voit passer depuis les terrasse des bouges de la Croix Rousse ??? "Nous avons fait des clairs de Lune
Pour nos palais et nos statues
Qu'importe à présent qu'on nous tue
Les nuits tomberont une à une...
" Les nuits sont tombées une à une, ensevelissant leurs monceaux de cadavres et ne nous laissant à nous, les plus chanceux, que quelques mandarins sans doute pires que leurs aînés. L'université a eu raison de mes illusions et il n'y a plus de tonneaux sur lesquels monter à Billancourt. Mon ami P. a toujours eu une certaine idée de la France. La mienne s'est noyée dans un verre, mais je ne sais plus lequel...
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Commentaires
L
Je prendrai beaucoup de plaisir à développer ces quelques lignes mais la chasse à l'appartement parisien ne me laisse pas le temps nécessaire.<br /> <br /> En attendant, je peux te conseiller un petit livre qui fait bien réfléchir sans être illisible: "pourquoi philosopher?" de Laurence Vanin-Vernat, rencontrée à la fnac d'avignon (env. 115 pages, petit format).
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S
Ah que j'ai pas bien compris le commentaire... Tu peux m'expliquer???
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L
Je crois que la philosophie nous enseigne rapidement nos limites et celles de nos idéaux. Perso j'en retire que l'on n'est que plus responsable de se bouger le cul pour mettre en oeuvre autour de soi ses idées et que, comme au poker, il faut apprendre le lâcher-prise sur le cadre plus général. A chacun sa vérité.<br /> <br /> C'est le comble de la prose: faire tomber toutes ses espérances dans un verre.. Comme dirait Shakespeare "Quand l'âme saigne, et qu'il ne sert de faire appel au spirituel, mieux vaut essayer les spiritueux" :) (ou quelque chose comme ça)
Répondre
L
Je crois que la philosophie nous enseigne rapidement nos limites et celles de nos idéaux. Perso j'en retire que l'on n'est que plus responsable de se bouger le cul pour mettre en oeuvre autour de soi ses idées et que, comme au poker, il faut apprendre le lâcher-prise sur le cadre plus général. A chacun sa vérité.<br /> <br /> C'est le comble de la prose: faire tomber toutes ses espérances dans un verre.. Comme dirait Shakespeare "Quand l'âme saigne, et qu'il ne sert de faire appel au spirituel, mieux vaut essayer les spiritueux" :) (ou quelque chose comme ça)
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