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After a year in Boston, entering an happy Apocalypse
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12 janvier 2014

La colline aux coquelicots

Je me rends compte que je l'avais oublié... En fait, comme je l'ai revu en Bluray, c'est l'occasion de partager cette expérience. Je veux parler du dernier Myazaki. Non pas le film du père mais celui du fils, Goro Myazaki: la colline aux coquelicots. 

Collinecoquelicots_affiche

A mon avis, c'est un chef d'oeuvre... Vous me direz, l'histoire est profondément nunuche, un peu puérile comme dit Myazaki père (mais après Fukushima, c'était pas plus mal ajouta t'il). Il y a surement des erreurs techniques mais il faut être Myazaki pére pour les repérer... 

Mais justement, le coup de génie de ce film, c'est de faire revivre une époque historique (le japon des années 60), une atmosphère, à partir de presque rien... Tout est dans la nuance et la retenue. On se plonge littéralement dans ce pays qui se reconstruit, un peu comme des 30 glorieuses du levant. On sent cette distance entre une jeunesse qui veut desserrer un peu le carcan social et le Japon traditionnel. Et tout cela est esquissé par petites touches, tout en finesse.

Rien de magique dans cet universcontrairement à un certain nombre d'oeuvres du père mais au contraire, une forme d'hyper-réalisme avec tout au plus un peu d'onirisme et beaucoup de poésie. C'est un dépaysement immédiat dès lors que l'on accepte de rentrer dans le jeu. En tous cas, à chaque fois que je le vois, j'y trouve des nuances différentes. On ressort de ce film totalement déconnecté, plongé dans un autre monde et après tout, c'est ce que l'on demande au Cinéma. Rien que pour cela, ce film vaut le détour...

Pour vous faire une idée, il y a pas mal d'extraits sur YouTube.

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