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After a year in Boston, entering an happy Apocalypse
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21 octobre 2006

Une histoire de style...

Pour répondre au commentaire de Fabienne sur mon post à propos de la désaffection des sciences, je n'ai jamais dit que c'était l'unique explication. Simplement je pense que ce que l'on observe dans les statistiques relatives aux étudiants en cycle "Licence" a surement une explication multifactorielle. Là dedans, il y a des élements évidents comme la diversification de l'offre de formation et l'attraction des filières professionalisantes sélectives (écoles, IUT, BTS etc) que je ne met pas en cause. Je tenais juste à pointer un élément plus diffus, dont l'effet est sans doute peu quantifiable mais réél, et qui tient à la manière que nous avons de raconter la science en France. Je crois que la science attire si elle titille la curiosité et si elle fait réver, en clair quand elle devient une aventure. Loin de moi l'idée de défendre la science spectacle mais je crois qu'en expliquant la science sans raconter l'histoire des gens qui la produisent, on rend les choses moins passionnantes. En clair, ne faisons pas du métier de chercheur un spectacle mais n'en faisons pas non plus un métier sans ame. Pour des raisons que je ne connais pas mais qui tiennent peut être à notre tradition cartésienne, nous avons tendance à dépouiller la science de sa dimension humaine dans notre enseignement, dans nos livres, même dans notre manière d'aborder les rapports science/société. Je suis intimement convaincu que c'est une erreur.
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Commentaires
P
Ca c'est une bonne question... Peut être parce que ils n'ont pas envie de payer les royalties des brevets associés ?
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L
Décidemment ils sont pas très doués les américains. Pas la peine de dépenser des milliards pour aller sur Mars alors qu'ils sont même pas fichu de faire aussi bien que nous avec les transports en commun (vive la carte TCL pour Lyon)<br /> <br /> Et j'ai d'ailleurs jamais compris que ces paranoïaques ne soient pas encore passés à la carte à puce....
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