Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
After a year in Boston, entering an happy Apocalypse
Archives
Derniers commentaires
25 novembre 2006

My own private Thanksgiving...

Traditionnellement, lors de Thanksgiving, la tradition est que l'on se retrouve en famille pour manger les plats typiquement américains que sont la dinde farcie, la purée de patates douce, la tarte aux pommes, la tarte à la noix de pécan. Je n'ai pas dérogé à la tradition car j'ai été invité par Claudio (un collègue de BU) pour un Thanksgiving traditionnel! Mais bon, quand je suis sorti de chez moi le Jeudi matin pour passer au labo le matin, j'ai eu un choc. La ville avait été évacuée: personne dans les rues, pas un bruit, les places de parking vides et tous les magasins fermés ou presque. Le grand désert, comme si tout le monde avait fui Boston dans la crainte d'une invasion extraterrestre ou d'une attaque nucléaire. Avec une pluie genre crachin breton modéré à fort mais en plus froid, je me suis cru dans le décor d'un film post-apocalyptique style Mad Max avec la météo de Seven, très très loin de l'imaginaire traditionnel de Thanksgiving. Et au milieu de ce désert humide, gris et bitumeux, ne sachant à quelle heure la dinde de 25 livres serait cuite, j'ai du me résigner à manger ce que jamais je n'aurais approché de ma bouche en temps normal, à savoir un des douze hotdogs vendus ce jour là dans tout Boston... Je pense que si le métro était tombé en panne avec moi dans une rame 35 mètres sous terre en plein milieu d'un tunnel, la loose du siècle aurait été atteinte. Mais ca n'a pas été le cas. J'ai donc pu profiter pleinement du Thanksgiving traditionnel organisé par Claudio. Et c'était très très très bon. Les plats traditionnels sont plutot rustiques et simples mais absolument délicieux. Evidemment, c'est un désastre pour mon régime mais Thanksgiving ne se produit qu'une fois par an. J'ai fait plein de photos des plats préparés pour l'occasion que je mettrais en ligne prochainement.
Publicité
Commentaires
After a year in Boston, entering an happy Apocalypse
Publicité
Publicité