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After a year in Boston, entering an happy Apocalypse
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18 mars 2007

This is the Zodiac speaking

zodiac_poster Ce soir je suis allé voir Zodiac, le film sur un tueur en série qui a sévit en californie dans les années 60-70. Bon à priori l'histoire ne m'intéressait pas tant que cela mais la bande annonce m'avait vraiment accroché. Et puis le film est réalisé par D. Fincher, déjà connu pour le cultissime Fight Club et le très bon Alien 3. Donc je me suis laissé tenter...

En fait j'ai eu droit à deux films pour le prix d'un seul. Car aux Etats-Unis, les cinémas sont pleins de petites surprises pour leurs clients. Avant le film, il y a un gars qui vient avec un chariot rouge pour vendre des pop-corns, des boissons et des trucs pas très bon pour la santé. Mais il est plein de bonnes intentions car il nous explique qu'on ne sortira pas avant 23h00 et que si on ne veut pas avoir la dalle pendant le film, il est préférable de lui acheter de quoi tenir le coup. Vraiment, très sympa. Et en plus, il commente les pubs qui passent pendant ce temps sur l'écran. Ca c'est de l'attention au client.

La première fois ca suprend mais on s'y fait. Et je suis sur que s'il n'était pas là, il me manquerait. Mais pour rompre la monotonie, ils ont inventé autre chose: l'evacuation. Ca c'est génial: en plein milieu du film, pouf ca s'arrete. Puis une voix féminine mais modérément suave nous explique qu'il y a urgence et qu'il faut évacuer. Sans courrir évidemment (mais ca on vous l'explique avant le film). Et donc on s'est retrouvés dehors, devant le ciné, par un froid vivifiant agrémenté d'une brise soutenue. Et là, on a eu droit au show: la Boston ladder numéro 24 est arrivée et les pompiers sont rentrés dans le ciné. Des vrais pompiers, comme ceux qu'on a vu au 11 septembre: air grave, hache sur l'épaule, regard braqué sur l'horizon, bouteille d'oxygène dans le dos. La totale... comme dans un film. D'ailleurs, très vite une caméra est arrivée sur les lieux pour immortaliser l'évènement. Après qu'ils désamorcé la grosse boite métallique Made in North Korea avec une horloge à chiffres rouges décomptant les minutes qui était là pour les besoins du scénario, ils sont ressortis sous les applaudissements nourris de la foule en délire (si si...). Ca c'est de l'entracte.

Sauf qu'il s'est produit 2 minutes 35 secondes avant la fin du film. Normalement c'est plutot en plein milieu mais avec 14 séances commencant toutes à es horaires différents, c'est un peu compliqué à gérer. Du coup, certaines personnes ont raté la fin mais comme on est en Amérique, les gens qui ont pu rentrer à temps dans la salle leur ont raconté l'heureux dénouement: le bon suspect qui est finalement identifié mais qui meurt d'une crise cardiaque avant d'être arrété, le journaliste alcoolo corrompu qui meurt aussi de ses excès passés et le gentil journaliste qui ne boit jamais qui continue sa petite vie tranquille et peut enfin voir ses enfants sans penser au Zodiac.

Ah oui, le film... J'allais oublier! Bon ca ne vaut pas Fight Club, ni Alien 3, ni même Sevan dont tout le monde a fait grand cas mais que j'avoue, j'ai trouvé assez moyen. Bref, à louer en DVD pour une soirée pizza mais sans plus. C'est long, très long et pas très convaincant. Le sujet méritait mieux...

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