Dreaming in the stratosphere

Alors voila, parce que après tout y'a pas de honte à fantasmer un peu, après le vol en Concorde qui n'est malheureusement plus possible depuis le tartare grillé de l'été 2000, j'ai un nouveau rève aéronautique. Traverser l'Atlantique en Airbus Corporate. Le dépliant publicitaire fait évidemment baver mais ils ne mettent pas les prix. Enfin c'est bien connu, les fantasmes ne sont pas faits pour être réalisés. A l'heure qu'il est, je suis confiné dans une bétaillère teutonique pour la quatrième fois de l'année, quelque part dans la stratosphère au dessus de l'Atlantique... Bon allez sur ce, je vous laisse pour roupiller un peu. Je crois qu'on m'attend de pied ferme en France: Dessin extrait d'un très bon papier du New-Yorker dont j'avais déjà parlé sur ce blog.

Comments

[P.]

Non.

Je n'ai pas vocation à etre la simple caisse de résonance de la presse même si parfois je la commente...

Je n'ai pas envie de m'exprimer par rapport aux états d'ames, aventures, coup d'éclats et autres péripéties de Môsieur Sarkozy. D'ailleurs je trouve que depuis des mois, trop de gens ne font que cela, en particulier, dans les médias ou au PS.

Même dans mes posts "politiques", je souhaite m'intéresser à des problèmes plutot qu'à X ou Y. Quittons un peu les perspectives trop héxagonales et essayons d'imaginer l'avenir plutot que de suivre l'agenda présidentiel.

[BBen]

Oui, c'est clair que notre "manager of the year" t'attends de pieds ferme ! Fini de perdre son temps à mater les voisin et blogger dans les bars, va falloir travailler plus maintenant !

Tiens, un défi pour ton nouveau blog "back in Lyon" : nous pondre chaque semaine un billet sur la saga du pouvoir qui se joue en ce moment chez nous, avec le futur Napoléon IV comme personnage principal.

Il y a de quoi dire, tant le personnage est truculent, sorte de synthèse entre son ancêtre Napoléonien et De Funès (ou plutôt le personnage de "big boss" tyrannique et hystérique, entouré d'une bande de pieds nickelés incapables, que joue De Funès dans nombre de ses films).

Un source d'inspiration incontournable : la page 2 du canard. A ne pas louper chaque semaine, c'est devenu un "must" depuis quelques mois. D'ailleurs, je préfère simplement recopier ce qu'en dit télérama, c'est bien mieux que tout ce que je pourrai en dire moi-même :

"
[...] Toute glaçante qu'elle soit, [ie : la vérité sur la personnalité du "chef"], on ne peut qu'être curieux de cette vérité-là. L'indomptable nature du chef. La rage, la morgue et le mépris qui s'expriment en aparté, la parole qui se délie dans les coulisses du pouvoir.
Or, ce portrait de Nicolas Sarkozy, très loin des affréteries de Yasmina Reza, se déploie toutes les semaines dans une épatante saga littéraire qui, d'un épisode à l'autre, ménage ses effets sans les travailler, laissant toute latitude au héros de nous surprendre tout en restant forcément lui-même.
Ce feuilleton, c'est la fameuse "Mare aux canards", la page 2 du "Canard Enchaîné", qui a rarement si bien porté son indépendance et qui est devenue, depuis l'élection, un rendez-vous incontournable du mercredi matin.
Avec un sens tranchant de la citation, se dessine, peu à peu, l'image assez hallucinante de l'homme emporté par le pouvoir, le contentement de soi et le jeu de l'humiliation. Point de couvercle, tous les commentaires peuvent surgir à vif, dans un bouillonnement de fiel ou d'autosatisfaction."

Bref, tu ajoutes au "Canard" un abonnement à "Marianne", et tu es paré pour les 5 ans à venir...

Alors, chiche ? Un billet chaque semaine sur le sujet ? Et dans 5 ans, tu pourras compiler tout ça et faire un malheur en librairie...;-)