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After a year in Boston, entering an happy Apocalypse
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17 février 2013

Fin de thèse et de semaine...

Encore une semaine de passée sans avoir eu le temps de reprendre un peu d'avance sur le blog. Il faut dire que celle ci fut chargée: outre les enseignements que j'ai en ce moment, ce fut la semaine de soutenance de Pierre dont j'ai été le directeur de thèse (bien qu'en pratique, le gros du projet ait été supervisé par mon collègue David)... 

Qui dit soutenance, dit répétition... La soutenance de thèse est un exercice bien spécifique qui demande force préparation. C'est l'unique moment où le doctorant pourra présenter l'ensemble de son travail sans qu'il y ait un enjeu critique comme lors d'un entretien d'embauche. Evidemment, il ne faut pas se louper mais somme toute, si c'est bien préparé, c'est une journée à compliments (ce qui n'arrive pas tous les jours) et où on ne risque rien... Bref, c'est la journée bonus du doctorat.

Mais souvent, le doctorant ne s'en rend pas compte avant l'heure H... Le but des répets, c'est bien sur de faire en sorte que le speech soit au point, que les transparents soient jolis et que tout roule comme sur du velours... mais pas seulement. En fait, le but des répets c'est d'amener le doctorant à un degrés de confiance tel qu'il réalisera que c'esrt sa journée bonus et qu'il pourra donc se lacher lors de la soutenance. Mon kiné dirait que les répets sont à la psyché doctorante ce que l'attendrisseuse à viandre est au steak. Et il n'aurait pas tort.

Avec Pierre, un peu grand stressé sur les bords, ce n'était pas gagné mais il nous a fait un très bon exposé, bien meilleur que les répets. Donc la semaine s'est bien terminée pour moi... et après une troisième mi-temps au Carnégie Hall, il m'a fallu une grosse sieste samedi après midi pour m'en remettre.

Avec tout cela, je suis encore dans le rouge sur mon planning... La préparation de mes cours se fait en flux tendu ce qui n'est pas le plus confortable.

Bref, demain sera un autre début de semaine.

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