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After a year in Boston, entering an happy Apocalypse
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17 août 2007

Un dimanche à Cape Cod (2/2): Provincetown...

Quand on va à Cape-Cod, on passe en général à Provincetown, petite bourgade balnéaire de nouvelle angleterre pas très loin de l'endroit où on atterri les pères pélerins du Mayflower. Tout au bout du Cap de la Morue, cette petite bourgade est longtemps restée un havre de paix battu par les flots et les vents, où la valeur travail était à son zénith portée par la dureté du climat et où les enfants devaient apprendre à lire, écrire, compter, aimer son pays et craindre Dieu.

L'endroit est pluto cosy: de petites maisons en bois, d'une virginale blancheur, se pressent au pied du momument dédié aux Puritains du Mayflower et de l'église encore plus blanche que les maisons créant ainsi une atmosphère de luxe discret mais de bonne facture.

DSC_3569

Bref, l'endroit potentiellement idéal pour une villégiature présidentielle...

Sauf que le petit village a quelque peu changé. Les pécheurs durs à la tache, dont les femmes se taisent, servent les hommes à table et prient pour qu'ils reviennent de la pèche, ont été laminés par la grande tempète de 1898. S'en est suivi un gros paquet de logements vacants. Un peu comme à Saint Tropez, les artistes et écrivains venus de Boston où de New-York ont trouvé là un lieu de villégiature adapté à la création artistique. Les tubes de peinture et les machines à écrire ont remplacé les harpons et les filets de pèche et les effluves de Channel se sont subsituées à l'odeur de morue.

Comme pour Saint Tropez, après la bohème des années 20, une longue stase à suivi avant le revival des sixties flamboyantes et libérées. D'abord ce furent les hippies et ensuite les gays ce qui fait qu'on y trouve plus de drapeaux arc en ciel qu'en plein milieu du Marais à Paris. Inutile de dire que George Buch ne fait pas de gros scores dans les parages...

DSC_3593

La ville a gardé son coté artiste en organisant presque toute l'année des manifestations culturelles de renommée mondiale. En particulier, le climat un peu frais de septembre est particulièrement adapté au port des vètements de cuir, des uniformes et des ustensiles cloutés qui vont avec. D'où la renommée du festival cuir de Provincetown ...

Mis à part les festivals, il y a plein de galleries d'art qui proposent des choses diverses et variées. Petite précision pour Lionel: il n'y a pas que de l'art contemporain pour bobos bostoniens. Comme à Saint Tropez, on trouve plein de magasins de fringues fort dispendieuses, les habituelles antiquités locales et, ce qu'on ne trouve pas à Saint Tropez, les head shops où l'on peut se ravitailler en tisanes médicinales New Age, poudres aphrodisiaques, sex toys et champignons hallucinogènes. Malheureusement, mon transfert de sous depuis la France n'ayant aboutit qu'après le WE, j'ai limité mes dépenses au strict nécessaire et je n'ai donc pas ramené de souvenir. Bon d'accord, j'avoue avoir fait une dépense somptuaire: une glace au chocolat super bonne sur Commercial Street. Rhaaa, c'était super bon!

Et la gallerie de photos est enfin en ligne avec la photo de Louis en train de se faire snobber par la maitre nageuse :-) ....

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