De Ben Ali à Sarkozy et vice versa...
Bon sur la Tunisie je vais faire court...
Oui c'est une bonne nouvelle même si on ne voit pas trop où ça va...
L'instructif là dedans c'est les causes, à savoir la conjonction de la corrpution et du népotisme du pouvoir en place, de l'absence de perspectives pour la jeunesse et de la dévalorisation de l'enseignement supérieur. Ces deux facteurs ont créé au fil des dernières années les conditions de l'explosion de ces dernières semaines. Et c'est la hausse des prix des matières premières qui a mis le feu aux poudres.
Là où ca devient encore plus intéressant c'est qu'on retrouve sous une forme plus soft les mêmes éléments dans notre pays... La principale différence étant la démographie, la possibilité d'alternance politique et le niveau de vie. Mais dans un contexte de paupérisation de la société française et d'affaiblissement lent mais régulier de l'opposition, on peut se poser des questions sur ce qui se passera lorsque la hausse des prix rendra la vie de nombre de gens ingérable.
Sinon l'autre truc intéressant, c'est le florilège de notre gouvernement. Officiellement, on nous dira sous peu que la France est restée dans une attitude de retrait afin de compatir dignement aux souffrances tunisiens. Mais comme l'explique un journaliste du Post, la réalité est moins glorieuse. Allez, je vous remet une petite couche de MAM:
La raison de ces éclairs de génie politique: un gros renvoi d'ascenceur... La France est en effet le principal fournisseur de la Tunisie qui pèse pour 20% des 19 milliards de $ d'importations de ce pays.