Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
After a year in Boston, entering an happy Apocalypse
Archives
Derniers commentaires
21 décembre 2006

Bienvenue en France

L'avion est bien arrivé à 6h30 à Roissy mais non pas au terminal E mais au terminal A... On ne sait pas pourquoi mais ca n'est pas grave. De là nous avons donc pris moultes couloirs et petits escaliers fort peu adaptés à la vidange d'un 747 bourré d'américains et de leurs baggages cabines assez volumineux. On s'est tous retrouvés plein de joie et d'entrain devant une espèce de porte a tambour géante censée répartir les flux entre 4 couloirs et qui s'est évidemment coincée avec des gens dedans... Là j'ai commencé à avoir des frayeurs pour ma correspondance )-: ... Puis les passagers en transit comme moi ont été conviés à monter dans un bus qui, après un numéro de slalom brillant entre avions et containers, est arrivé au terminal F mais en amont des controles de sécurité. Gasp, je croyais qu'on était en transfert et qu'on avait des avions à prendre. Bon... Là, controles des papiers, vidages de poches, vidages de sac, passage aux rayons X, scrutage des chaussures etc. D'ailleurs, la discussion sur la dangerosité comparée des bottines et des grosses godasses à semelles épaisses n'aboutit pas aux mêmes conclusions des deux cotés de l'Atlantique. En France, les bottines seront systématiquement passées aux rayons X et au détecteur d'explosifs avec un air sérieux qui laisse penser qu'elles sont fortement suspectes. En revanche, mes grosses godasses spéciales temps froid bostonnien n'ont suscité aucun intérêt. Par contre à Boston, on les a passé aux rayons X et au détecteur avec un air super sérieux... allez comprendre! Une fois dans le terminal F et passé la porte d'embarquement, je pensais en avoir fini avec les controles... Mais non!!! En bas de l'escalier menant au bus qui allait nous amener à l'avion, en plein vent par -4 degrés nous attentait une jeune femme à la présentation impeccable mais bien décidée à controler chaque passeport et chaque carte d'embarquement avec attention et méticulosité... On ne sait jamais: entre la porte d'embarquement et le bas de l'escalier (30 metres de couloirs à tout casser), les brigades islamo-technoides associées auraient très bien pu substituer un des passagers par un terroriste entrainé à activer la bombe miniaturisée dissimulée dans ses entrailles par un chirurgien pakistano-irako-libanais dont l'arrière grand mère afghane aurait été pulvérisée par une bombe américaine tombée dans son poulailler malencontreusement confondu par la CIA avec un camp d'entrainement de volailles contaminées par le H5N1 en vue de la guerre bactériologique totale contre l'occident chretien en général et la Bresse en particulier... Je sais: je ne devrais pas plaisanter avec ces choses là mais j'ai quand même eu l'impression d'un léger overkilling, surtout quand le bus est reparti vers le terminal A pour repasser sous le nez du 747 dont je venais de sortir avant de nous amener devant le Fokker 100 où on nous a encore une fois controlé nos cartes d'embarquement desfois que il y aurait eu erreur dans les précédents controles ou substitution furtive d'un des passagers par téléportation quantique dans le bus. Après une nuit dans une boite de conserve en pleine stratosphère et sans mon petit café du matin, je manque de patience pour apprécier à sa juste valeur l'enchantement d'une attente brève mais vivifiante sur une passerelle d'embarquement en plein vent par -4. Avec tout ca, on a décollé avec 20 minutes de retard suite à... comment qu'ils ont dit déjà.... des complications d'embarquement ou je ne sais plus quelle excuse du même genre. Ensuite, il y a eu comme une stase de quelques secondes à l'issue de laquelle on nous a annoncé l'atterrisage à Lyon (ouaaah... j'ai pas vu le temps passer! Aurais-je roupillé sans m'en rendre compte ?).
Publicité
Commentaires
P
Ben non.... mais tu sais le Wifi sur le tarmac battu par les vents glacés sur le coup de potron minet, j'ai vraiment du mal. <br /> <br /> Vivement les radiateurs USB... Ah bon ca existait déjà, commercialisé par Intel et pas sur bus USB, sous le nom Prescott... suis-je bete (-:<br /> <br /> PS: c'était ma blague geek de l'année!<br /> PPS: elle est nulle comme toutes les blagues geek...
Répondre
N
Tu commences à être blasé, tu ne t'exctasie plus sur les connexions sans fil dans les aéroports ;-)
Répondre
After a year in Boston, entering an happy Apocalypse
Publicité
Publicité