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After a year in Boston, entering an happy Apocalypse
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16 février 2007

Etrillage du petit Nicolas...

Bon, aller chercher Nanard pour étriller la Madone, c'était un peu facile... Alors pour le petit Nicolas, je suis aller chercher quelqu'un de plus sérieur: Patrick Artus, économiste, qui a publié un commentaire sur les programmes économiques des candidats dans Le Monde. Morceaux choisis: A propos de la quasi suppression des droits de succession: Cette mesure à 5 milliards d'euros n'est pas cohérente avec la volonté de revaloriser le travail. Il faut au contraire maintenir la taxation des successions et réduire l'imposition du travail. C'est ce que je disais dans un précédent post: le gros problème du petit Nicolas c'est qu'élu par un éléctorat dont le noyau dur est conservateur pantouflard, on le voit mal faire autre chose qu'une politique conservatrice pour rentiers. Donc la revalorisation du travail et de la prise de risque sera sans doute à doses homéopatiques. Sur le programme social du candidat: Il se résume en une phrase : "Je donne du pouvoir d'achat" . Mais Nicolas Sarkozy le fait en multipliant les exonérations fiscales au risque de gâcher l'argent public ou de créer des distorsions néfastes à la croissance et à son renforcement. Même chose mais en termes plus policés. Dans ces conditions ca va pas être facile d'assainir la situation financière du pays. De toutes façon on est habitué: je n'ai pas le souvenir que la dette du pays ait diminué lors des passages du petit Nicolas aux finances ou au budget. On pourrait aussi dire que le petit Nicolas est un spécialiste de la redistribution: les cadeaux fiscaux vers les riches et la dette sur tout le monde. J'ai quand même l'impression que la foire aux promesses non financées commence à lasser pas mal de monde... Ca commence même à se dire dans les journaux... Bon, pour finir sur une note d'humour, je ne peux même pas gloser sur le ou les responsables du chiffrage du projet UMP. Ils n'ont même pas eu le bon gout de démissionner. Il faut dire que comme disait Chevènement en parlant de la fonction de ministre: on démissionne ou on ferme sa gueule. Au PS, le responsable du chiffrage a démissionné. A l'UMP j'imagine qu'il ferme sa gueule...
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Commentaires
P
Entièrement d'accord... Ca ne vole pas haut et on sent bien que tout cela ne débouchera sur rien d'efficace.
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B
Etrange campagne décidémment à laquelle paradoxallement les Français ne se sont jamais autant intéressés, tout en n'ayant jamais été autant déçu. <br /> Etrange campagne où ça n'en finit plus de cafouiller à gauche, et où Sarkozy semble, sous nos yeux éberlués, faire la campagne tout seul, en est déjà à une stratégie de second tour (ouverture au centre) à 2 mois du premier... Voire même à une stratégie d'après second tour, puisqu'il est déjà en train de revenir sur certaines promesses (Chirac et Mitterrand avaient au moins le bon goût d'attendre d'être élu avant). <br /> A cette allure, le "petit Kart" sera en fin de quiquénat présidentiel d'ici le 22 Avril...<br /> <br /> Tailleur immaculé et sourire "brite" d'un côté, vieux slogan de la SNCF et programme à géométrie variable en fonction des interlocuteurs et du vent de l'autre, la campagne Marketing bat en réalité son plein.<br /> <br /> Des deux côté, une préoccupation principale : surtout ne pas parler des véritables enjeux. Surtout trouver chaque jour un nouvel écran de fumée, pour éviter à l'électeur d'avoir le temps de penser !<br /> Et des deux côtés une même démarche : un programme extrêmement flou quand on gratte un peu le vernis, des promesses populistes construites sur la base des sondages d'opinion (1 promesse adapatée à chaque catégorie de Français, comme ça chacun a l'air de s'y retrouver), et in fine un ensemble, foutraque, contradictoire et innaplicable.<br /> <br /> Prenons le "leitmotiv" de Sarko : donner du pouvoir d'achat. Certes. Que propose-t-il pour y arriver ? Des défiscalisations... Or nous en sommes à 60 milliards d'aides diverses aux entreprises, est-ce que ça a créé de l'emploi ? Est-ce que ça a eu un autre impact que des effets d'aubaine ? <br /> <br /> A la rigueur, ça pourrait être un "booster" ponctuel de l'économie, et dynamiser les emplois existants. Un peu plus de pouvoir d'achats pour quelques uns, mais quid des chomeurs et des exclus ?... <br /> Sarko ne présente pas de proposition crédible concernant le problème principal : comment compte-t-il créer des emplois <br /> nouveaux. Car c'est bien la le problème. Sans véritable "moteur" de création de nouveau emplois sur le long terme, son "booster" restera un feu de paille. Sans "moteur", pas de relance de l'économie, pas de créations de richesses donc rien à partager. Et le fameux "travailler plus pour gagner plus" risque encore une fois de ne profiter qu'aux mêmes...<br /> <br /> "Tout est possible" : Sarko réinvente (habillement) le demain on rase gratis. Ca a l'air (pour le moment) de marcher, mais le désenchantement sera à la hauteur du malendendu qu'il est en train d'installer...<br /> <br /> Et pendant ce temps-là, du côté de Ségo, la vérité est ailleur... tailleur Channel bien sûr !;-)
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