Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
After a year in Boston, entering an happy Apocalypse
Archives
Derniers commentaires
29 mars 2007

Choisis ton camp Kamarade!

Plus on se rapproche de la date fatidique, plus il faut choisir son camp. On est de droite ou on est de gauche et surtout pas question de travailler ensemble et encore moins de réfléchir. J'avoue que j'ai de plus en plus de mal à supporter ce matraquage des deux officines principales de la campagne. Toujours les mêmes postures, toujours les mêmes grandes intention et à la fin, un échec durable qui s'est étalé sur presque toute la durée de mon existence (40 ans) avec de rares éclaircies durant lesquelles on a eu l'impression que le pays allait de l'avant. Comme tous les 7 ans, le pays est au bord du gouffre (bonne excuse pour ne pas reconnaitre chaque jour qu'il ne va pas bien et travailler à ce qu'il aille mieux) et c'est évidemment la faute des autres (bonne excuse pour s'éxonérer de ses propres erreurs quand on avait les manettes). Comme tous les 7 ans, les journaux se remplissent de tribunes de pseudo intellectuels qui nous expliquent doctement et presque toujours que la gauche c'est l'avenir et qu'il faut voter utile (parfois c'est le contraire mais c'est assez rare et tout aussi inintéressant). Idem avec les artistes engagés qui, comme les comètes, reviennent périodiquement et ne laissent que poussières dans leur sillage. Comme tous les 7 ans, chaque gros candidat sort de son congélateur un ou deux grands anciens qui va expliquer au bon peuple ce qu'il convient de voter. Cette année, c'est Simone qui s'y est collé pour le petit Nicolas. De l'autre coté, on a eu droit à Pierre, Jacques, Michel... Comme si le bon peuple avait encore besoin qu'on le chaperonne de la sorte... Comme tous les 7 ans, tous les lobbys professionnels et catégoriels sortent de leur boite pour expliquer au pays qu'il faut les écouter si on ne veut pas qu'Armaggedon s'abatte sur la France eternelle dès le prochain été. Franchement, c'est à chier vous ne trouvez pas ? Dit autrement, n'avez vous pas l'impression qu'on nous prend pour des cons ?
Publicité
Commentaires
B
Pour comprendre le fond du problème actuel avec deux partis qui sont de quasi-oligopoles en France, cette citation d'un ex-présidentiable PS, dans le dernier livre de Laurent JOFFRIN (qu'on ne pourra pas soupçonner d'anti-socialisme, ou d'être mal informé), alors que ce dernier demandait au-dit présidentiable PS pourquoi, comme il le jugeait lui-même, le PS avait-il accouché d'un projet présidentiel aussi indigent :<br /> <br /> " De toutes façons, la vie politique obéit à un mouvement de balancier : une fois à droite, une fois à gauche, une fois à droite, une fois à gauche... Cette fois, c'est au tour de la gauche. Alors vous savez, les textes... "<br /> <br /> ...sans commentaire...
Répondre
F
Et oui Pascal, tu as raison, c'est désespérément à chier. Tant et si bien que je me demande si ma nouvelle carte d'électeur ne va pas finalement servir de PQ...<br /> J'ai bien peur que même sans Le Pen au pouvoir, nous nous acheminions vers un pays dirigé par un ou une facho. Sarko ou Ségo, dans les deux cas, leur haleine fétide me donne la gerbe...1933, ça ne vous dit rien...:((((
Répondre
B
Pour comprendre le fond du problème actuel avec deux partis qui sont de quasi-oligopoles en France, cette citation d'un ex-présidentiable PS, dans le dernier livre de Laurent JOFFRIN (qu'on ne pourra pas soupçonner d'anti-socialisme, ou d'être mal informé), alors que ce dernier demandait au-dit présidentiable PS pourquoi, comme il le jugeait lui-même, le PS avait-il accouché d'un projet présidentiel aussi indigent :<br /> <br /> " De toutes façons, la vie politique obéit à un mouvement de balancier : une fois à droite, une fois à gauche, une fois à droite, une fois à gauche... Cette fois, c'est au tour de la gauche. Alors vous savez, les textes... "<br /> <br /> ...sans commentaire...
Répondre
B
La grande différence, c'est que dans les élections précédentes, le marketing était au service du fond et du projet politique ; tandis que dans cette élection, c'est l'image et le marketing qui prédomine, et qui s'est substitué à la pensée politique.<br /> <br /> En 1981, la "force tranquille" supportait le projet de changement de société porté par Mitterrand, en rassurant sur la rupture anoncée. <br /> En 1995, derrière le concept de "fracture sociale" de Chirac, se trouvait un diagnostic de fond pertinent de la société Française (qu'il n'en ait rien fait une fois élu est un autre problème). <br /> <br /> En revanche, dans cette élection, le fond et la réflexion politique ont complètement disparu, canibalisés par l'image et les techniques marketing.<br /> Les formules et concetps avancé par les deux principaux candidats ("ordre juste", "jury populaire", "identité nationale"), ne sont pas là pour supporter de projet politique cohérent et précis : il n'y en a pas. Ce sont des boîtes creuses dans lesquelles chacun est invité à mettre ce qu'il veut.<br /> Les fameux "programmes" des deux principaus candidats sont des carricatures de programmes politiques : ils sont la pour être en cohérence avec l'image que souhaitent construire les candidat(e)s, ce sont devenus des éléments du projet marketing.<br /> <br /> C'est cette inversion des rôles, où le fond politique est désormais au service de l'image, et non l'inverse comme avant, qui est particulièrement dangereux.<br /> <br /> Et à mon avis, cette tendance provient avant tout de l'état déplorable des deux principales forces politiques Françaises, PS et UMP. <br /> Ils sont dans l'impasse. Pour des raisons structurelles, ils sont dans l'incapacité de conduire en leur sein une réflexion politique, et de porter des idées innovantes. <br /> Nous avons là deux oligopoles qui verouillent le jeu politique, et se partage en alternance le pouvoir. <br /> Pourquoi alors faire l'effort de construire un projet politique novateur si on est sûr de succéder mécaniquement à l'adversaire à l'élection suivante ? <br /> <br /> C'est pourquoi il faut en premier lieu faire exploser ces deux oligopoles, afin que les forces politiques Françaises se recomposent sur des bases nouvelles et adéquates.
Répondre
P
Le marketing politique, c'est pas franchement nouveau : la France tranquille, qu'est-ce que c'était sinon du marketing ?<br /> Ceci dit, je suis d'accord que les principaux candidats semblent se donner beaucoup de mal pour éviter les vrais sujets.<br /> Et la conséquence post-électorale de tout cela est malheureusement bien connue : c'est l'immobilisme.
Répondre
After a year in Boston, entering an happy Apocalypse
Publicité
Publicité