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After a year in Boston, entering an happy Apocalypse
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20 août 2007

American movie festival

Sur les dix derniers jours, j'ai fait une orgie de cinéma typiquement américain!

Tout d'abord, je suis allé voir Hairspray: un film adapté d'une comédie musicale à succès de Broadway. Ca raconte l'histoire d'une jeune adolescente en surcharge pondérale qui rève de participer à une émission de danse durant les années 60. Un peu comme la Nouvelle Star mais avec des coiffures choucroutes et du Boogie Woogie au lieu du rap et des fringues post grunges de ce début de siècle. Je ne vais pas déflorer le film évidemment. Pour résumer, c'est une histoire typiquement américaine de succès dans l'adversité et les larmes, avec plein de rebondissements et une grosse couche de tolérance et de bons sentiments. Très dégoulinant mais amusant et vraiment distrayant.

Ah oui, le truc c'est que Travolta joue dans le film. Vous verrez, il a un peu grossi depuis Grease! Pas mal dans son nouveau rôle mais parfois c'est quand même pas super naturel. Allez, je vous met la bande annonce:

Mais bon, je dois dire qu'en terme de film musical, ca n'arrive pas à la cheville de Huit Femmes! Beaucoup moins de chansons certes mais au moins on n'a pas l'impression d'être sur le grill en permanence. Pas d'adolescente enrobée mais charismatique mais un octuor de super actrices. Et surtout une histoire infiniment moins linéaire et pleine de cette subtile subversion qui est la marque de fabrique d'Ozon. Eh oui, les américains n'oseraient jamais...

L'autre film que j'ai vu est nettement moins avouable. Mais ce n'est pas de ma faute: on m'a trainé et comme je suis très poli, je n'ai pas dit non. Et puis bon, c'était pas mal comme film. Pas pour les enfants qui risqueraient le traumatisme... D'ailleurs je crois que c'est PG-13 comme film.

Alors qu'en dire ? Le problème c'est que si je fais une critique de ce film, il va se trouver des gens pour dire que je suis tombé bien bas. Mais d'un autre coté, ce blog ayant comme tout journal intime une dimension catharsique, c'est l'occasion de dépasser mon surmoi socio-culturel et de me différentier de l'image de bobo-intello qui parait t'il me caractérise.

Ceci dit, si c'est pour avoir la honte pendant 6 mois, ca fait cher payé la thérapie blogesque.

J'hésite... Je me tate...

Etre ou ne pas être, là est la question.

Or le néant est la non-existence, c'est-à-dire le non-être. Ne pas parler du film serait vous renvoyer, cher lecteur, au néant. Mais le néant n'est pas rien. Au contraire: le néant peut être considéré comme une absence d'existence ou comme une présence d'inexistence. Du coup, le non-être est présent : il n'est donc pas rien vu qu'il est déjà quelque chose. En revanche, c'est bien connu, le « rien existentiel » peut être appréhendé comme le néant.

Donc si je ne dis rien sur ce film, ce n'est pas pour autant que mon post sera existentiellement vide. Certes mais tout ca ne me dit pas ce que je dois faire...

Encore un vertige existentiel là où on s'y attend le moins:

Ceci dit il y a un message subliminal dans ce second film que je suis allé voir. Quand on confine les américains dans un espace à ressources limité, c'est rapidement la merde. A moins que ce ne soit un truc au second degrés et un message à la Michael Moore distillé subtillement. 

Qu'en pensez vous ?

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