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After a year in Boston, entering an happy Apocalypse
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16 février 2008

Aux portes de l'Enfer...

LToujours dans la série cinéma, deux films que je suis allé voir ces dernières semaines.

Le premier, c'est l'exemple type d'une bande annonce dont le film n'est pas à la hauteur. J'ai nommé Dante 01.

Ca fait envie hein ? Avec Caro aux manettes sur un film de SF, je m'attendais à quelque chose de tout à fait valable: une esthétique réussie, des acteurs qui ont des tronches, et une bonne histoire. Las, il manque la bonne histoire. Et pourtant, c'est tiré d'un des plus gros best sellers de tout le temps... Le truc en principe inratable...

En gros, ca raconte l'histoire d'un type qui débarque parmis les damnés de la terre (d'odieux criminels qui véhiculent le mal absolu) et qui parvient à les rendres bons et altruistes. Mais par la faute de "la Compagnie" qui étend son empire capitaliste dans cette vallée de larmes et du directeur de la prisons qui se lave les mains de tous ces emmerdes, toute cette humanité rédemptée risque de s'écraser sur une planète infernale. Alors après avoir ressucité, le héros sort dans l'espace et à l'issue d'une pyrotechnie quelque peu hystérique, sauve l'humanité en perdition et transforme l'enfer en paradis. The end.

Bref c'est l'évangile selon Saint Caro et c'est super lourd.

SweeneyToddL'autre film que j'ai vu, c'est Sweeney Todd de Tim Burton. Tout à fait différent du précédent.

C'est un film d'horreur musical ce qui en soi est assez original. Plus qu'une comédie musicale, c'est une tragédie musicale ce qui est assez inhabituel mais là je ne vais pas vous en dire plus histoire de ne pas déflorer l'histoire.

Evidemment, l'esthétique est Burtonnienne à souhait, peut être encore plus que dans le Cavalier sans Tête. On peut ne pas aimer mais grace à ce parti pris esthétique, le Londres de l'époque Victorienne en dévient un personnage à part entière, une sorte d'ogre qui étouffe les gens et les pousse à s'entre dévorer pour survivre.

Je pourrais évidemment accabler une fois de plus nos voisins d'outre Manche en utilisant ce mythe de Sweeney Todd pour illustrer leur fantastique capacité à dissimuler la barbarie la plus dure derrières les apparences les plus sophistiquées...

Mais sur ce coup là, ils n'ont rien inventé. Sweeney Todd n'a probablement jamais existé alors qu'en France, en 1387, quelque part dans une rue qui depuis à disparu, s'est passé une histoire très similaire sauf qu'il était question de patés en croutes au lieu de tourtes à la viande.

Bref un très bon film avec un Johnny Depp habité par son personnage, la femme de Burton parfaite en amoureuse dingo, des méchants répugnants à souhaits et qui est quand même à déconseiller aux gens qui tombent dans les pommes quand on leur fait une prise de sang.

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