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After a year in Boston, entering an happy Apocalypse
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23 novembre 2015

Pour en finir avec la noblesse, le clergé et le tiers-état.

Il y a une semaine, j'étais à Paris pendant le week end. J'avais prévu d'aller visiter un musée et de faire des photos mais le sort en a décidé autrement. Chacun sait ce qui s'est passé vendredi soir dans Paris... Dun coup, je suis allé voir de vieux amis compagnons de lutte sur la modernisation des formations doctorales.

D'un bout à l'autre de la bordure de Paris, le même constat et la même interrogation: que pourrions nous faire pour permettre au pays de sortir de la spirale regressive dans laquelle il s'enfonce? 

Au fil d'une discussion, je me suis fait la remarque que nous étions dans un état finalement proche de la situation d'avant 1789 avec une société de nouveau sédimentée en classes avec d'un coté une noblesse d'Etat et des partis entourée d'un clérgé médiatique relayant son ronron de moins en moins connecté à la réalité et de l'autre un tiers état formé de tout le reste des citoyens. Comme en 1789, notre pays est comme une armée dont les troupes et les officiers seraient incapables de se comprendre et se respecteraient de moins en moins. Mais une telle armée n'a jamais gagné une guerre...

Avec la mondialisation, c'était déjà la guerre économique. Avec la menace de Daesh, c'est la guerre dans un sens inédit, asymétrique, qui se déploie sur le front militaire et sur le front social, à l'intérieur comme dans notre politique étrangère, que nous devons mener. Avec le réchauffement climatique, c'est un défi bien supérieur qui nous attends. Et ce que je vois c'est que nous sommes collectivement aussi préparé à tout cela qu'un quarteron d'asthmatiques en sandales partant à l'assaut de l'Everest sous la direction d'aveugles.

Force est de constater qu'aucun responsable politique n'était arrivé à formuler une pensée claire sur la nécessité vitale de remobiliser la République pour la rendre plus agile et plus ouverte sur tous les fronts économique, sociaux, politiques sans céder aux sirènes du repli nationaliste voire national-social, ni tomber dans une langue de bois angélique ou martiale... 

Mais là, j'ai eu une heureuse surprise: le discours de cloture de Macron devant l'université des Gracques... A vous de juger en version complète.

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