Le fascisme à visage ordinaire...
«Une personnalité qui défend les couleurs littéraires de la France se doit de faire preuve d’un certain respect à l’égard de nos institutions»
Eric Raoult à propos de Marie NDiaye, prix Goncourt 2009.
Sachant que l'académie Goncourt ne dépend en rien de l'Etat tant dans son financement que dans son attribution, vous imaginez l'attente de ce genre de personnage par rapport à ceux qui seront "distingués" par la puissance publique.
Au fait, vous voulez toujours des primes ?
PS: Certains s'arrêteront peut être à la définition courante du mot fascisme qui fait référence au totalitarisme italien des années 30-40. J'y vois plutôt une notion plus large et non moins inquiétante, discutée notament par Pascal Quignard dans son livre "Le Sexe et l'Effroi"... Les régimes passent mais le fascisme et l'obséquiosité traversent les siècles. Hélas...