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After a year in Boston, entering an happy Apocalypse
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10 avril 2011

The social network

the_social_network_fincherQuand le film est sorti, je ne suis pas allé le voir. Déjà que je considère que le réseau social est peut être la plus grand usine à perdre du temps inventée par l'humanité... Mais bon, devant les commentaires enthousiastes de quelques amis et un tarif promotionnel sur le bluray, j'ai craqué... Hier soir, je me suis fait une soirée ciné dans mon canapé, sous mon plaid antigaspi...

Ben je ne regrette pas. Même si je reste convaincu que ce n'est pas son meilleur film, c'est un excellent Fincher. Très maitrisé comme tous les Fincher (sauf Zodiac), subtil et en même temps prenant. Vraiment à voir... Ceci dit je trouve que son film le plus prophétique, c'est quand même "Fight Club"!

Mais qu'est ce qu'il en ressort ? Tout d'abord une peinture au vitriol de la jeunesse aisée américaine. Ce n'est pas la première me direz vous mais elle est tout de même gratinée... C'est aussi un film sur les universités américaines, les réseaux qui y existent et la manière dont se fait le passage entre leur microcosme et le macrocosme du buisness où la jeunesse bien éduquée aura un "good job" qui donnera plein de "good money"... Le portrait de la jeunesse des grandes universités américaines qui se dégage est celui d'un drôle de panier de crabes dominés par leurs frustrations et leurs névroses amoureuses et sociales sur fond de vide existentiel absolu. On nage en plein syndrome Caprica... mais est-ce totalement faux ?

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