Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
After a year in Boston, entering an happy Apocalypse
Archives
Derniers commentaires
19 octobre 2012

Green bashing (j'avoue... c'est facile mais ils l'ont mérité)...

Il y a un peu plus d'une semaine, Felix Baumgartner passait le mur du son en chute libre. Cette semaine, comme dirait le Canard, Yves Cochet a franchi le mur du çon en compagnie de six autres euro-députés pour le lancement d'une initiative européenne visant à interdire le foie gras. 

Alors que l'Europe s'enfonce dans la pire crise économique depuis un siècle, que le monde est au bord d'une crise énergétique sans précédent et qu'au coeur de l'Europe, les égoisimes nationaux (voire les nationalismes purs et durs) se réveillent, les très éclairés Nadja Hirsch (ALDE, Allemagne), Andrea Zanoni (ALDE, Italie), Yves Cochet (Greens-EFA, France), Carl Schlyter (Greens/EFA, Suède), Sirpa Pietikäienen (EPP, Finlande), Kartika Liotard (GUE/NGL, Pays-Bas) et David Martin (S&D, Royaume-Uni) ont marqué le 17 octobre de l'an de grace 2012 leur désaccord avec le gavage des palmipèdes à l'occasion d'une conférence au cours de laquelle ils ont appelé la Commission Européenne à légiférer pour l'interdire.

Je ne connais pas les six autres mais Cochet est d'autant moins excusable qu'il sait combien la crise énergétique est proche et quelles pourraient en être les conséquences.... N'y avait t'il vraiment pas mieux à faire que de se lancer dans cette croisade futile?

Bref, entre le Don Quichottisme anti-foie gras, le blanchiement de l'argent de la drogue et la vente de sextoys bio sur Internet, les Verts nous offrent un festival de ce que les politiciens peuvent nous offrir de plus pathétique et lamentable...

Alors certes, dans la compétition économique impitoyable qui caractérise la mondialisation heureuse, la sobritété d'une platée de wurst mit kartofell, d'un Kartoffelwurst ou encore de la Ostpreussische grobe Mettwurst servis après la messe dans la campagne riante du coté de Lubeck apporte au travailleur infatiguable de l'industrie teutonne énergie et réconfort pour conquérir des parts de marché et fourguer aux nouveaux riches du reste du monde force grosses berlines... Mais disons le brièvement, comme programme politique, la kompétitivité à tout prix et la culpabilité écologique, c'est chiant.

Donc, ne nous laissons pas emporter par cette pensée libérale dominante et triste comme un long dimanche après midi pluvieux du nord de l'Angleterre.

Du coup, plutôt que de céder aux sirènes de la bienpensance verte et de la sobriété subie, je vous invite à découvrir ou à rédécouvrir le secret de la matelotte d'anguille selon Maité qui nous rappelle que si la Nature nous a fait omnivores, autant en profiter pour s'éclater plutôt que de sombrer dans la culpabilité. En clair, putôt que l'austérité subie, je vous propose la sobriété heureuse avec foie gras, veau marendo, bon vin, saint marcellin et tarte tatin suivis d'une bonne sieste postprandiale! A consommer avec modération bien sur parce que comme la biosphère, nos artères ne sont pas inépuisables...

PS: Non je n'ai rien contre nos voisins teutons mais c'est juste que cette bien pensance écologico-diététique de l'Europe Septentrionale commence à me les brouter sévère... Ca doit être mes racines méditerranéenes!

Publicité
Commentaires
S
Méfions-nous des boches, ils peuvent toujours revenir....
Répondre
R
Yves Cochet eurodéputé ( http://www.euractiv.fr/attente-yves-cochet-devenir-depute-europeen-article ) se trompe de combat. Le problème ce n'est pas le gavage, s'il est fait de façon artisanale ( http://www.youtube.com/watch?v=txVkyzOWtYE ) par un brave paysan, le problème c'est l'industrie.<br /> <br /> <br /> <br /> comme le dit Pierre Rabhi "« Nous sommes des prédateurs qu’on le veuille ou non. C’est simplement le problème de la prédation humaine qui outrepasse la nécessité. Vous ne pouvez pas comparer [la prédation humaine à celle des animaux] : le lion mange l’antilope, mais il n’a pas de stock d’antilopes, ni de banques d’antilopes, c’est ça la différence ! Si nous répondions strictement à nos nécessités et besoins, ces besoins sont totalement légitimes. »
Répondre
After a year in Boston, entering an happy Apocalypse
Publicité
Publicité